Au fil des saisons, il se peut que votre bateau perde de son éclat. Avec les agressions extérieures et les changements de climat, la peinture est soumise à de rudes épreuves et se détériore petit à petit. Et quand vient le moment de rénover la coque, il est important de choisir la peinture adaptée. D’ailleurs, de nombreux produits vous seront proposés sur le marché. Alors, comment choisir la peinture pour la coque d’un bateau ?
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En fonction de la partie de la coque
Tout d’abord, la coque est théoriquement divisée en deux parties par la ligne de flottaison. En dessous de cette ligne, il y a les œuvres vives tandis qu’en dessus, il y a ce qu’on appelle les œuvres mortes. Selon la structure à restaurer, il est nécessaire de prendre en compte le type de peinture.
- Pour les œuvres vives :
Pour la carène du bateau, l’antifouling est le plus indiqué. Il s’agit d’une peinture antisalissure capable de ralentir la prolifération des algues et des coquillages. Vous aurez le choix entre l’antifouling érodable et l’antifouling à matrice dure. Si vous avez une embarcation qui ne navigue qu’occasionnellement, un voilier mouillant dans un port ou encore une vedette rapide (moins de 25 nœuds), le type érodable est recommandé. Celui à matrice dure est conseillé pour les bateaux à moteur rapides, les remorqueurs ou encore les bateaux de régate.
- Pour les œuvres mortes :
Pour la partie émergée de la coque, trois solutions s’offrent à vous afin de lui redonner son éclat. D’abord, vous pouvez miser sur les laques marines monocomposantes (alkydes ou acryliques). Elles offrent une durée de vie moyenne, mais un rendu optimal en termes de brillance et de couleur. Ensuite, vous pouvez opter pour les laques bicomposants (à base de polyuréthane) procurant un résultat final de qualité incomparable. Dans tous les cas, la peinture choisie doit être résistante aux vents, aux UV, à la pluie, aux rayons de soleil, etc.
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En fonction du matériau de la coque
Le choix de la peinture de la coque du bateau dépendra également du matériau constituant la structure :
- Aluminium : on choisit l’antifouling aluminium du fait que ce métal provoque une corrosion au contact du cuivre.
- Bois, époxy et métal : on applique sur ces structures des peintures polymères portant la mention marine. En général, elles peuvent être utilisées avec ou sans primaire d’accrochage.
- La fibre de verre : le gel coat ou topcoat est une couche de gel à base de résine synthétique adapté à ce matériau. Il assure l’étanchéité et la protection de la structure tout en lui procurant un aspect lisse et brillant.
Bien choisir la peinture pour la coque dépend alors de plusieurs facteurs, dont le type de bateau, le type de revêtement, la fréquence et les habitudes d’utilisation de l’embarcation. Par ailleurs, si vous ne faites pas appel à un professionnel pour la restauration de la coque, assurez-vous d’avoir à disposition les outils adaptés tels que : le pistolet pneumatique, les pinceaux, les rouleaux, les pads, etc.